vendredi 20 janvier 2012

Expression de démocratie locale

Chers sautronnaises et sautronnais,

En cette toute nouvelle année 2012, notre équipe vous souhaite, ainsi qu’à ceux qui vous sont proches, une bonne santé, les moyens pour réaliser vos projets personnels et professionnels, et de disposer de temps pour partager des moments conviviaux en famille ou entre amis, voire au sein du monde associatif sautronnais, particulièrement riche de ses activités et relations humaines.

Sur un tout autre plan, 2012 sera également une année marquée par des échéances électorales que chacun considère avec plus ou moins d’importance, en fonction de l’intérêt qu’il ou elle accorde à la «chose politique». Nous respectons évidemment toutes ces formes de pensées, même si nous pensons qu’au final, les décisions prises sous forme d’orientations générales, de lois, influencent directement nos conditions de vie quotidienne, notre capacité à vivre décemment ou encore à nos enfants de s’établir.

Il en est de même à tous les niveaux de décision : régional, départemental ou encore communal : la plupart des engagements pris par les politiques dépendent directement des financements. Nous savons que nos impôts sont des ressources nécessaires. Mais personne n’ignore désormais que ces «fonds publics» se font rares et qu’il est primordial de les utiliser à bon escient.

C’est pourquoi nous avons un degré d’exigence important quant à la façon dont les décisions sont prises. Et nous souhaitons qu’elles le soient dans la plus grande transparence, sur un mode participatif et qu’elle permettent à toutes et à tous de savoir quels seront les enjeux à moyens termes, au moins sur la durée d’un mandat.

Si l’on s’en tient aux apparences, aux discours et éditoriaux des bulletins municipaux sautronnais, nous pourrions croire que nous sommes dans la «cible» et que tout est fait en ce sens. Mais lorsque les élus avec lesquels nous partageons ces valeurs - et que nous soutenons - prennent connaissance de certains dossiers et nous rétrocèdent les informations sur lesquelles ils sont habilités à communiquer, nous ne pouvons que constater, régulièrement, des écarts importants. Ainsi, tout dépassement budgétaire sur des projets «lourds» tels que les halles, impacte directement d’autres décisions qui sont repoussées (réhabilitations de locaux sportifs / associatifs, mise aux normes «développement durable»), et limite, voire interdit d’autres chemins politiques (acquisitions foncières pour conserver la maîtrise du bâti en centre ville) qui auraient mérité d’être prospectés. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les projets immobiliers privés se démultiplient sur la commune, sans réelle possibilité d’intervention de la municipalité pour les réguler. Avec, comme incidence directe, l’accroissement de «l’effet couloir» à l’entrée ouest ou encore une montée du prix au mètre carré qui hypothèque les possibilités de nos enfants à venir s’y installer. A ce titre, il est regrettable que les propositions faites par la commission, très bien conduite par l’adjoint en charge de l’urbanisme, ne soient pas plus souvent suivies par les instances décisionnaires : nos écoles ne seraient pas nécessairement sous la menace continue de fermeture de classes, comme cela vient encore d’être pré-annoncé pour septembre 2012, à l’école maternelle de la Rivière.

Ce petit exemple (et nous en avons d’autres) témoigne des différences qui nous démarquent de l’équipe actuellement en place. Vous n’êtes évidemment pas obligé(e)s de les partager. Elles s’inscrivent naturellement dans l’expression du débat démocratique local, ni plus, ni moins.

Nous savons que des sautronnais, plus nombreux que l’on voudrait le faire croire, partagent ces points de vues. Par égard pour eux, et bien que ce mode d’expression «s’impose» comme celui d’une opposition à la majorité municipale, il nous semble indispensable de continuer à communiquer en ce sens. Avec tous nos regrets pour ceux qui ne peuvent y voir «que vues partisanes et contre-vérités».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire